LISTE DE SQUATS PARISIENS
(1976 - 1984)
Cette liste comprend deux types de squats : d’une part les squats autonomes, et d’autre part, les squats que l’on peut identifier comme ayant une pratique de type « alternative », comme par exemple les squats ouverts par le Collectif des Occupants-Rénovateurs. Certaines dates sont approximatives.
OUVERTURE
ADRESSE
CARACTERISTIQUES
EXPULSION
1965
rue des Caves
à Sèvres
(Hauts-de-Seine)
Communauté libertaire de plusieurs dizaines de maisons : certaines sont louées ou achetées, d’autres sont squattées. A la frontière entre les mouvements hippies, alternatifs, et autonomes. Apogée en 1971 : tentative de communisme intégral : abolition de la propriété privée et des clefs : expérience racontée
dans le film « L’an 01 »,
et qui se termine en 1974
dans des affrontements extrêmement violents contre des bandes de loubards
venues de l’extérieur.
Existe encore en 2004 sous une forme légalisée, Emmaüs étant propriétaire de plusieurs maisons
1974
341 rue des Pyrénées 20e
Marge
1976
1976
28 Villa Faucheur 20e
1976
39 rue des Rigoles 20e
18 habitants membres du groupe Marge (neuf couples) âgés de 20 à 40 ans.
Neuf studios tout neufs
répartis sur trois étages.
1979
1976
rue Dutot 15e
Groupe de femmes autonomes
1977-1978
1977
14e
Plusieurs squats autonomes
24/11/1977
1977
Châtillon/Bagneux
(Hauts-de-Seine)
1978-1979
1977
rue Lahire 13e
Une trentaine d’autonomes
23/05/1978
1977
2 passage Hébrard 10e
Lié à Camarades.
Permanences, meeting de soutien aux prisonniers NAPAP organisé par le collectif « Autonomie et Autodéfense ».
1979
1977
89 rue Nationale 13e
Une vingtaine de jeunes autonomes.
Permanence les mercredis et jeudis
de 18H00 à 20H00
1978-1979
1977
32 rue Saint-Blaise 20e
21 autonomes perquisitionnés et arrêtés le 23/03/1979
1979
1977
Massy-Palaiseau
(Essonne)
Jeunes alpinistes libertaires
(garçons et filles)
Années 80
Septembre 1977
puis début 1982
28-46 rue Piat
rue des Envierges
Villa Faucheur 20e
Plusieurs squats autonomes
d’une trentaine d’habitants chacun
(dont un jeune ours en 1982).
Violents affrontements quotidiens
entre les habitants.
COJRA
(Comité d’Organisation des Journées de Rencontres et de réflexions Anti-autoritaires des 24-26/06/1983)
1983
Fin 1977
avenue d’Ivry 13e
Groupe d’autonomes infiltrés à la Confédération Nationale du Logement (liée au PCF).
Membres du groupe « Marge »
1978
Automne 1977
2 rue Raymond Losserand 14e
Ancien moulin, 80 habitants :
surtout des jeunes
(beaucoup de filles)
mais aussi des personnes âgées anciennement locataires.
Démarche alternative : restaurant à prix libre et ateliers
pour les enfants.
Attaqué par les squatters
de la rue Lahire
Gangréné par l’héroïne
au bout d’un an
1979
1978
7 rue des Lions Saint-Paul 4e
Cinq familles
Permanence de l’Intercomité (alternatifs)
1979-1980
1978
8 rue de l’Ouest 14e
Autonomes
1979
1978
rue Vercingétorix 14e
Autonomes
1979
1978
rue de Gergovy 14e
Autonomes
1979
1978
74 rue Mouffetard 5e
« La Maison pour tous »
Journal « Le Cri du 5e »
A mi-chemin entre l’autonomie
et l’alternative
Transformée en bibliothèque municipale
1978
50 rue de l’Ouest 14e
Une douzaine d’autonomes.
Condamnation à six mois de prison pour violation de domicile.
1980
1978
108-110 rue des Pyrénées 20e
Usine occupée
« La Parmentière » liée à Camarades : Centre d’Alternative
Culturelle et Sociale
(restaurant, gymnase, théatre)
1980
1980
Angle du boulevard de Strasbourg et du boulevard St-Denis 10e
Enorme immeuble habité par les Carrément Méchantes
1982
Début 1981
5-7 rue Vilin 20e
Autonomes
(un peu moins violents que les autres), bar « Le mal Famé » ?
1984
1981
42 rue de la Goutte d’or 18e
Action Directe
1981
1981
1-3 rue Vilin 20e
Autonomes
(un peu moins violents
que les autres)
Journal des squatters du 20e :
« Le Virus »
Bar « Le mal Famé » ?
1982
1981
3 rue de l’Est 20e
« Les Fossoyeurs du vieux monde »
(une douzaine d’autonomes
pro-situs)
21/09/1982
1981
182-184 rue de Crimée 19e
Occupants-rénovateurs
Huit jeunes artistes
dont cinq filles.
Absence de drogue, concerts.
Expulsion filmée
par les occupants.
Fin 1983
Début 1984
03/12/1981
3 Villa Poissonière 18e
Une vingtaine de squatters
dont des militants d’Action Directe
07/12/1981
28/12/1981
Villa Poissonière18e
Action Directe
et travailleurs turcs
expulsé le 30/12/1981 et le 19/01/1982 puis réoccupé
Perquisitionné fin mai 1982
en prévision du sommet du G7
1982
1981-1982
120 rue de Crimée 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue de l’Ourcq 19e
« Datcha »
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue des Solitaires 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue de Tanger 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue de Meaux 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue Petit 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue des Dunes 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
1981-1982
rue de Rouen 19e
Occupants-rénovateurs
1982-1984
19/01/1982
28 rue de la Charbonnière 18e
Action Directe
09/04/1982
1981
rue Bisson 20e
1982
1981
rue de Pali-Kao 20e
1982
1981
Quai de la Marne 19e
« Habitants Occupants Rénovateurs »
14/10/1982
1981
19-21 rue de Couronnes 20e
14/10/1982
1982
38 rue de l’Ourcq 19e
CALVA
« Habitants Occupants Rénovateurs »
1983
1982
rue Léon Giraud 19e
Le Girophare
Occupants-rénovateurs
Activités culturelles
(fêtes et ateliers graphiques)
1983
1982
rue des Cascades 20e
Deux squats autonomes
avec salle de concert
dont un attaqué le 12/12/1982 par un groupe de squatters pro-situs du 20e (dont Patrick Rebtholz qui est abattu d’une balle de révolver)
1983
1982
rue de Tlemcen 20e
Pro-situs
1983
1983
rue Léon Giraud 19e
CIAO
Une quinzaine d’habitants.
Halte-garderie, café,
bibliothèque, école parallèle.
1983
(expulsé au bout de six mois)
1983
105 rue de Crimée 19e
Occupants-rénovateurs
1983-1984
1983
rue Paul Baudry 8e
Autonomes
1984
1984
Montreuil
« L’Usine »
1985