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La décomposition de la mouvance française (1979-1984)
Leffondrement
A
partir de 1980, la mouvance autonome entre en France dans une
longue phase de décomposition. Le mouvement issu de
Cependant, on peut voir apparaître au même moment une seconde génération dautonomes qui émerge des lycées et ouvre progressivement de nouveaux squats dans les quartiers de Belleville et de Ménilmontant. La mouvance du début des années 80 semble rassembler environ 200 personnes qui habitent ou fréquentent ces squats autonomes. Les concerts punks et les émeutes sont les principales activités. La mouvance se caractérise surtout par « une culture de la violence systématique » [1].
Avec larrivée de la gauche au pouvoir et leffondrement du mouvement social, le mouvement autonome semble condamné à disparaître. La mouvance survit cependant sous une forme groupusculaire jusque dans les années 90 [2]. Elle ne disparaît pas mais se décompose, cest-à-dire quelle se disperse et tend à rassembler de moins en moins dindividus (probablement entre une cinquantaine et une centaine de personnes à la fin des années 80). Cest le processus de cette décomposition quon étudiera en se concentrant sur la période comprise entre 1979 et 1984, ce processus semblant sachever à cette date-là.
Lautodestruction
La « décomposition » dun mouvement social et politique ne se limite pas à une simple baisse des effectifs. Le terme de décomposition sous-entend non seulement lidée de dispersion, mais aussi celle de « pourrissement », de « dégénérescence ». La métaphore est donc biologique : on peut comparer la mouvance à un organisme dont les cellules sont en train de mourir. En poussant lanalyse au niveau des individus qui composent la mouvance, on peut constater que les différents témoignages convergent pour dire que beaucoup dautonomes sont morts à cette époque :
« Le
problème des totos, cest quils ont disparu !
Ils ont réellement disparu : beaucoup sont morts ! Ils
sont morts ou ont disparu ! »
(Stéphane,
squatter de Belleville)
« Il
y a eu des disparitions
Il y a eu des morts
Il y a eu
de la drogue
Il y a eu des morts violentes aussi
Marie a été assassinée par exemple
Quelques années plus
tard, il y a Walter Jones qui sest suicidé. Il y a un
autre qui a dû se suicider aussi
Il y a quand même un taux
important de mortalité, ça cest clair
Cest des
gens qui sont morts jeunes ! Maladies, suicide, assassinat
Enfin, toutes les morts quoi ! » (Nicole Fontan, Marge)
Cinq cas de mort violente peuvent être identifiés précisément au cours des années 80 : trois meurtres, un mort au cours dune émeute (Alain Bégrand, à luniversité de Jussieu, le 13 mai 1980), et un suicide (Walter Jones, ancien membre du groupe Marge). Les trois meurtres ont chacun des causes différentes : le premier résulte dune fusillade lors dun hold-up (30 mai 1980), le second est dû à un règlement de comptes entre autonomes (Patrick Rebtholz, le 12 décembre 1982), le troisième est une affaire privée (Marie, ancienne membre du groupe Marge). Sur les cinq morts, on a donc trois cas de violence politique et deux affaires privées.
Plus précisément, la décomposition de la mouvance relève de lautodestruction. Cette « autodestruction » est à la fois sociale et biologique. On peut parler dautodestruction sociale au sens où dune part les individus passent de plus en plus de temps à saffronter entre eux et où, dautre part, une partie de ces individus se clochardisent, évoluent vers un parcours psychiatrique, ou se suicident [3]. On peut parler de dépérissement biologique au sens où le taux de mortalité naturelle bat des records exceptionnels pour une population dont les individus sont à peu près tous âgés dune vingtaine dannées. Cette mortalité naturelle exceptionnelle sexplique par les comportements toxicomanes (alcoolisme et consommation dhéroïne en particulier) [4]. La clochardisation, la toxicomanie, les parcours psychiatriques et les suicides sont la conséquence de limpasse sociale dans laquelle se situent les autonomes. Mais la question des affrontements internes est plus complexe.
Lorsque des individus se rassemblent dans un groupe social pour une raison précise, chacun accepte de sentendre un minimum avec les autres membres du groupe. Mais lorsque disparaît la raison pour laquelle ces individus se sont regroupés, les conflits internes priment sur la cohésion du groupe : les individus ont tendance à se séparer et le groupe tend lui aussi à disparaître. Mais deux problèmes se posent alors : dune part les modalités de la séparation, et dautre part le problème de la tension qui peut exister avec la tendance du groupe à la cohésion.
Concernant les modalités de la séparation, on peut constater quil arrive parfois que des individus qui sétaient regroupés pour une raison ou pour une autre se séparent de manière cordiale. Mais lorsque cette séparation recouvre un enjeu particulier, elle prend souvent la forme dun conflit. Cest généralement le cas lorsquune scission se produit dans un parti politique : deux tendances saffrontent par exemple pour conserver les locaux, la trésorerie, ou le nom du parti. Ce type de conflit peut se résoudre devant les tribunaux. De par son caractère extralégal, la chose est impossible pour un groupe autonome. La « culture de la violence systématique », pour reprendre lexpression dun autonome, fait que la séparation entre les individus prend facilement chez les autonomes la forme dun conflit violent.
Mais la tendance du mouvement à la cohésion ralentit le processus de décomposition, et fait que celui-ci dure plusieurs années. La tendance à la cohésion sexplique par des liens de solidarité et de convivialité. Les autonomes parisiens se reconnaissent entre eux et fréquentent les mêmes endroits. Ils se croisent chaque semaine dans les concerts punk. Le fait dhabiter un même squat et de sorganiser collectivement pour voler dans les supermarchés ou pour rentrer en force dans les salles de concert entraîne une solidarité de fait entre les individus[5]. La force de cette cohésion interne fait que la mouvance autonome survit jusque dans les années 90. Mais la tendance à la séparation fait aussi que les individus sont de moins en moins nombreux et que les groupes se divisent et saffrontent violemment.
Des différents dordre idéologique se superposent à ces divisions. Au début des années 80, la mouvance parisienne se compose de trois tendances : les alternatifs, les « pro-Action Directe » (les autonomes au sens strict), et les situationnistes. Les autonomes accusent les alternatifs de réformisme et les situationnistes accusent la tendance pro-Action Directe d « alternativisme » [6]. Lescalade dans la violence aboutit en décembre 1982 à la mort de Patrick Rebtholz, qui est abattu dune balle de revolver en attaquant le squat de la rue des Cascades.
Le témoignage de Bertrand illustre bien ce phénomène de dégénérescence de la mouvance :
«
On a tous reproduit le mythe que la violence et lillégalité
pouvaient changer les choses, à partir des exemples du Pays
basque et dAmérique du Sud. LAutonomie sest
complètement coupée de la réalité sociale en se focalisant
sur la violence. Cétait la violence pour la violence,
même plus pour des raisons politiques mais seulement pour saffirmer.
Sur les squats où on était, pour la plupart on se réclamait
même plus de lAutonomie. Chaque groupe surenchérissait
dans la violence pour intimider les autres. Dans les squats, la
violence contre lextérieur était rare : cétait
surtout des bagarres à lintérieur du squat. Dans le squat
de la rue Piat, il ny avait pas une nuit sans bagarre :
surtout des disputes de couples
Le matin, il y avait du
sang sur les murs
»
Un autre élément à prendre en compte est le phénomène de turn-over quon ne peut pas mesurer ici précisément mais dont on peut supposer quil contrecarre partiellement la décomposition de la mouvance. En effet, compte tenu de louverture de la mouvance, on peut supposer que le renouvellement des effectifs se poursuit même durant la période de décomposition. A cet égard, la mouvance possède deux entrées : le milieu étudiant et le milieu du rock alternatif. Même au début des années 80, il existe encore un collectif autonome étudiant implanté à luniversité de Tolbiac [7].
Teppisme
et dépolitisation
La décomposition de la mouvance se caractérise aussi par un phénomène de dépolitisation qui reflète bien la dépolitisation générale de la société française des années 80. En octobre 1978, Le Nouvel Observateur invente le terme de « Bof Génération » pour désigner la génération des 13-17 ans de lépoque [8]. Cette enquête menée alors en partenariat avec la Sofres est loccasion pour le journal de découvrir, dix ans après 1968, la dépolitisation de la jeunesse. Le fait de vivre en marge de la société nempêche pas les autonomes dêtre influencés par cette société, et dêtre eux aussi touchés par ce phénomène de dépolitisation.
La dépolitisation du mouvement autonome a aussi cependant des origines dordre idéologique. En effet, la théorisation de lillégalisme révolutionnaire tend à prôner le développement de pratiques illégales au détriment du discours politique. En pratiquant le banditisme révolutionnaire, les autonomes renouent avec la tradition de la bande à Bonnot et des « anarchistes-expropriateurs » argentins de lentre-deux-guerres. Le banditisme révolutionnaire est à nouveau théorisé par les situationnistes italiens en 1969 [9]. Il est pratiqué en Espagne par le MIL (Mouvement Ibérique de Libération, dont fait partie Jean-Marc Rouillan) à partir de 1972. Le MIL associe alors une pensée dultra-gauche (cest-à-dire se référant au communisme de conseils) à une pratique autonome. A travers le parcours de Jean-Marc Rouillan au sein du MIL, puis des GARI (Groupes dAction Révolutionnaire Internationaliste), et enfin dAction Directe, on peut observer une forme de banditisme révolutionnaire qui évolue de lultra-gauche à lAutonomie, puis de lAutonomie à lanti-impérialisme. Mais la pratique du vol à main armée reste, tant chez le MIL, les GARI, ou Action Directe (AD), une pratique politique. Laction du MIL, des GARI, et dAD, ne se limite pas au banditisme. Elle saccompagne dun discours politique. Elle saccompagne aussi en outre dactivités plus spécifiquement politiques : activité éditoriale dans le cas du MIL, attentats dans le cas des GARI et dAction Directe.
Mais progressivement, on voit apparaître dans beaucoup de groupes autonomes lidée que ces formes dillégalisme se suffisent à elles-mêmes : quelles nont plus besoin dêtre accompagnées dun discours politique. Ce phénomène peut sobserver tant en France quen Italie [10] et concerne aussi bien la pratique du squat que lescroquerie (fabrication de faux chéquiers ou de faux billets de train), les autoréductions, le vol dans les supermarchés, ou le hold-up. Dans ces conditions, il devient difficile de distinguer un groupe autonome dune simple association de malfaiteurs. Cette dépolitisation est théorisée comme un « dépassement de la politique », voire comme une « fin de la politique ». Le mouvement autonome devient alors un objet de confusion permanente où les protagonistes ne semblent plus savoir eux-mêmes si leurs activités relèvent de la politique ou de la simple délinquance. La frontière entre délinquance et politique a disparu, et dune certaine manière le mouvement autonome pourrait être défini comme une fusion des deux. Cette fusion de la délinquance et de la politique rend parfois le mouvement autonome invisible, à tel point que beaucoup en concluent à sa disparition. Le mouvement autonome aurait pu réellement disparaître dans la délinquance apolitique sil navait pas été alimenté par la permanence dun discours politique, de plus en plus faible, mais malgré tout persistant même à la fin des années 80 [11].
Un autre aspect de la dépolitisation du mouvement autonome relève plus de la sphère culturelle, avec un mélange avec le mouvement punk. Bruno note à ce sujet :
« Jusquen
1984, il ny avait pas de salles de concerts à Paris. Les
groupes qui voulaient jouer venaient dans les squats. Les squats
étaient les seuls endroits où il y avait des concerts. Dans
cette période-là, les mouvements autonome et punk sont
complètement imbriqués. Ca voulait aussi dire tout le monde
avec une crête. Mais les gens qui étaient complètement punks nétaient
pas non plus dans ce milieu politique. Mais tous les gens qui
étaient squatters, autonomes, étaient un petit peu punk. Cétait
deux trucs qui allaient de pair mais cétait pas une mode
comme maintenant : cétait pas un uniforme, tu pouvais
être punk et être habillé comme tout le monde, cétait
une mentalité à lépoque. » [12]
Cette dimension culturelle du mouvement autonome nest cependant pas nécessairement dépolitisante, comme le remarque Stéphane :
« Il
y avait pas un concert qui donnait pas un truc politique. Cétait
de la musique contre les flics, contre larmée, contre la
prison, contre les patrons
» [13]
Le témoignage de Stéphane, qui faisait partie de la tendance post-situationniste [14], tend à expliquer la dépolitisation de la mouvance par un rejet des idéologies :
« On
était vachement anti-organisations idéologiques, cest
sûr et certain : on aimait pas ça, on se méfiait
vachement. Dailleurs, on sest peut-être trop
méfiés, on sest peut-être pas assez posés la question
de lorganisation. Du coup, cest sûr, il reste plus
rien de lAutonomie : rien, des individus ! De
pensée, de structure, ou même dhistoire, il ne reste rien !
La mode était à pas signer
Ca cétait aussi les
situs quavaient mis ça : un mélange de trucs comme
ça, avec lhistoire éphémère, surtout pas se laisser
accrocher par une récupération possible
»
Cette posture qui se présente comme « anti-idéologique » est la marque de lidéologie post-situationniste qui caractérise le courant représenté notamment par les « Fossoyeurs du Vieux Monde » et « Os Cangaceiros ». LInternationale Situationniste, fondé en 1957 par Guy Debord, est un groupe conseilliste, donc à la fois marxiste, communiste, anti-léniniste, et se référant à la démocratie directe et aux principes autogestionnaires des conseils ouvriers. Les situationnistes se distinguent des autres groupes conseillistes (comme notamment Socialisme ou Barbarie, dans les années 60) par une philosophie hédoniste et libertaire prônant labolition de la séparation entre travail et loisirs et accordant une grande importance à lexpression individuelle et à la dimension culturelle de la révolution. Daprès Laurent Chollet, le passage du situationnisme au banditisme révolutionnaire doit être recherché dans le concept de « teppisme ». Ce néologisme français provient de litalien « teppismo » qui est traduit en français par « banditisme » mais qui est également défini comme « laction des « teppisti » (les « voyous », les « vandales »). « Teppismo » peut donc désigner nimporte quelle forme de délinquance. Pour Laurent Chollet,
« Le
teppisme englobe dans un « confusionnisme éclairé »
tout à fait volontaire les actes de délinquance ou de
vandalisme politisés ou non. » [15]
Daprès Laurent Chollet, ce concept de teppisme provient dun groupe situationniste italien, lOrganizzazione Consigliare, fondé à Turin en 1969, dont la ligne politique peut être résumé par le slogan « Contre le capital, lutte criminelle », et qui donne naissance en 1971 au groupe « Comontismo » (autodissout en 1972). Lun des textes édité par lOrganizzazione Consigliare, Thèses sur le crime, est reproduit en français en avril 1979 dans le numéro 2 des Fossoyeurs du vieux monde.
Un autre texte joue un rôle important dans lorigine idéologique de ce processus de dépolitisation : Le Militantisme, stade suprême de laliénation. La trajectoire de ses auteurs, Yann-Ber Tillenon et Dominique Blanc, représente un exemple extrême de confusion politique. Yann-Ber Tillenon et Dominique Blanc militent à partir de 1970 à la section jeunes du PSU, lOrganisation des Jeunes Travailleurs Révolutionnaires (OJTR). Très rapidement, lOJTR est radicalement influencé par les thèses situationnistes. Le Militantisme, stade suprême de laliénation est publié en 1972 par lOJTR dans la perspective de lautodissolution de lorganisation (lInternationale Situationniste sautodissout dailleurs elle aussi la même année). Lautodissolution de lOJTR aboutit donc à la création dun groupe dultra-gauche (se référant au communisme de conseils) : « les Amis de Quatre Millions de Jeunes Travailleurs » (AQMJT). A partir de 1974, les AQMJT se rapprochent de La Vieille Taupe, un autre groupe dultra-gauche. Puis, à partir de 1977, les AQMJT participent au mouvement autonome.
A la même époque, certains militants dultra-gauche commencent à développer des thèses négationnistes, niant lexistence des chambres à gaz dans les camps dextermination nazis. Certains dentre eux, comme Yann-Ber Tillenon et Dominique Blanc, participent au mouvement autonome. Cette évolution idéologique trouve son origine dans le rejet de lantifascisme qui caractérise lultra-gauche. Lultra-gauche considère en effet lantifascisme comme une idéologie bourgeoise, le fascisme ne devant être combattu que sur des bases prolétariennes. Cest à partir de ce rejet de lantifascisme que se fonde le négationnisme dultra-gauche, en sappuyant sur un présupposé marxiste selon lequel le capital ne pourrait pas tuer des prolétaires sans chercher à les faire travailler. Après sêtre engagés en 1979 dans le soutien à Robert Faurisson [16], Yann-Ber Tillenon et Dominique Blanc vont évoluer vers des positions clairement judéophobes avant dabandonner la mouvance autonome au début des années 80 pour rejoindre lextrême-droite dans la décennie suivante.
Au-delà de la confusion politique que révèle la trajectoire politique de ses auteurs, Le Militantisme, stade suprême de laliénation a laissé des traces profondes dans la mouvance autonome puisquà partir du début des années 80 le rejet du militantisme constitue laxe politique majeure de la mouvance. Dans ce rejet du militantisme, il y a à lorigine la volonté situationniste dabolir la séparation entre la politique et la vie quotidienne en participant à la lutte de classe sur la base de ses propres besoins. Cest sur ce principe que se fonde le teppisme en laxant sur la délinquance et le banditisme. En 1983, la revue La Banquise résume limpasse dans laquelle se trouvent les autonomes :
« La volonté de refuser le vieux monde dans tous les moments de la vie, isolée dun mouvement social, verse immanquablement dans la marge plus ou moins clochardisée ou le terrorisme, ou dans leur synthèse : la délinquance à justification politique. Sil est exact que la politique et le militantisme se nourrissent de théorie dégradée en idéologie, le refus pur et simple de la théorie revient à se perdre dans limmédiat, cest-à-dire à se soumettre au capital qui lorganise, ou à mourir. » [17]
Le processus de décomposition de la mouvance autonome parisienne prend fin en 1984. A cette date, Action Directe rompt avec la mouvance pour évoluer vers des positions anti-impérialistes qui la rapproche de la RAF. Parallèlement, la mouvance sinscrit dans une nouvelle dynamique, avec le mouvement des radios libres, qui lui permettra de survivre dans les années ultérieures.
[1] Entretien avec Bruno (Collectif Prolétaire Territorial).
[2] Avec notamment la revue Quilombo (1988-1993) et le Réseau Autonome Parisien (RAP) créé en 1990.
[3] Entretiens avec Nicole Fontan (groupe Marge) et Bertrand (pseudonyme dun squatter de Belleville).
[4] Entretiens avec Stéphane et Bertrand (pseudonymes de squatters de Belleville).
[5] Entretien avec Bruno (Collectif Prolétaire Territorial).
[6] Entretien avec Bertrand (squatter de Belleville).
[7] Le Collectif Autonome de Tolbiac (CAT) édite à lépoque le journal CAT Pages.
[8] Josette Alia, Marie Muller et Alain Chouffan, « La Bof Génération », Le Nouvel Observateur n° 727, 16 octobre 1978. Enquête menée en partenariat avec la Sofres auprès des jeunes âgés de 13 à 17 ans.
[9] Laurent Chollet, LInsurrection situationniste, Dagorno, 2000, p. 228.
[10] Entretien avec Ugo Tassinari (Collectif Autonome Universitaire de Naples).
[11] Voir notamment la revue Rebelles (mensuel de lAlliance des Prisonniers En Lutte, 1981-1993) et les journaux Les Fossoyeurs du vieux monde et Os Cangaceiros.
[12] Entretien avec Bruno (Collectif Prolétaire Territorial).
[13] Entretien avec Stéphane (squatter de Belleville).
[14] Cf. Jean-François Martos, Histoire de lInternationale Situationniste, Ivrea, 1995 ; Christophe Bourseiller, Histoire générale de lultra-gauche, Denoël, 2003.
[15] Laurent Chollet, LInsurrection situationniste, Dagorno, 2000, p. 228.
[16] Principal théoricien du négationnisme en France.
[17] « Le roman de nos origines », La Banquise n° 2, 1983, cité dans Laurent Chollet, op. cit., p. 239.